Deux solutions qui rÉpondent À un même objectif

Tandis que le sujet de la retraite est revenue sur le devant de la scène depuis plusieurs mois, il est aujourd’hui plus que jamais essentiel d’anticiper une baisse des revenus lors de l’après vie professionnelle. Parce que l’assurance vie et le plan d’épargne retraite (PER) répondent, entre autres, parfaitement aux objectifs de préparation de la retraite, en offrant une source de revenus complémentaires, ces deux placements sont très appréciés des français. Mais alors quelles sont leurs différences ?

UNE DISPONIBILITÉ DE L’ÉPARGNE qui varie

Si les deux contrats s’alimentent avec la même souplesse, à travers des versements libres, qu’ils soient réguliers ou ponctuels, la disponibilité de l’épargne varie d’un placement à l’autre. En effet, là où l’épargne détenue à travers un contrat d’assurance vie est disponible à tout moment, celle accumulée sur un PER est indisponible jusqu’à l’âge de la retraite sauf circonstances exceptionnelles (invalidité, décès du conjoint ou du partenaire
pacsé, acquisition de sa résidence principale, etc.). 

Une fois l’âge de la retraite atteint, l’épargne accumulée sur ces contrats donne lieu, au choix, au versement d’un capital, d’une rente viagère, ou d’un mix des deux options. Pour faire votre choix, il convient d’analyser vos revenus, vos objectifs, le montant total de votre épargne, mais aussi votre âge et votre situation conjugale.

LE PER POUR OPTIMISER VOTRE FISCALITÉ EN PHASE D’ACTIVITÉ 

L’avantage majeur du PER est avant tout fiscal. Car outre l’absence de fiscalité sur les gains opérés tant que le capital est bloqué, les versements effectués sont déductibles des revenus imposables. Cette déduction fiscale ne peut excéder 10 % des revenus professionnels de l’année précédente, ou 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass) de l’année précédente, selon la formule la plus avantageuse. Un gain fiscal à l’entrée que n’offre pas l’assurance vie.

POUR QUELLE RENTABILITÉ ?

Les deux contrats s’appuient sur les mêmes supports financiers. Les PER et les contrats d’assurance vie multisupports intègrent donc des supports sans risques, à risques modérés ou offensifs, qui dépendront de votre profil risque. Un profil risque plus offensif sera potentiellement plus rémunérateur car les supports financiers ciblés seront potentiellement composés d’actions et/ou de parts dans des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), des organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) ou des sociétés civiles immobilières (SCI).

Notons toutefois que pour certains placements identiques, les frais peuvent différer entre assurance-vie et PER (frais de versement, de gestion, etc.)

UN MATCH QUI N’a pas lieu d’être ?

Finalement, la comparaison de ces deux enveloppes d’épargne, nous fait également comprendre que celles-ci peuvent être complémentaires. À chacun ses avantages et ses inconvénients. Le PER l’emporte logiquement auprès des épargnants fortement imposés 
via la déductibilité fiscale des versements particulièrement intéressante. L’assurance vie permet quant à elle de disposer de capitaux à tout moment, notamment en cas d’imprévu.

Si l’assurance vie et le PER sont des solutions pertinentes pour préparer sa retraite, elles le sont tout autant pour des objectifs de préparation de la transmission de patrimoine.